On voit aisément par ces Vers, que d’un côté la passion Elisabeth est très vive et peu circonspecte, pour ne pas dire quelque chose de plus : de l’autre, qu’elle est tout à fait romanesque. […] Cassandre qui craint de se lier avec un homme dont les passions sont si vives, l’ayant détesté comme Amant, le refuse comme mari. […] On ne pouvait rien imaginer de plus adroit pour donner un air de bienséance à un amour, qui n’est pas moins vif que tendre. […] On trouve à chaque instant dans Bajazet les expressions les plus vives et les plus touchantes : elles font, pour ainsi dire, l’âme de la Pièce, qui par conséquent, ne peut jamais faire dans l’âme des Spectateurs d’autres impressions, que celles de la molesse et de la corruption ; je ne la crois donc point susceptible de correction, ni digne en aucune manière du Théâtre de la Réforme.