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7. (1675) Traité de la comédie « XXX.  » p. 324

Personne n'approuverait sans doute qu'un Chartreux allât à la Comédie, parce que tout le monde voit assez l'extrême disproportion de ce divertissement avec la vie sainte dont il fait profession. […] On ne considère pas que la vie Chrétienne doit être non seulement une imitation, mais une continuation de la vie de Jésus-Christ; puisque c'est son esprit qui doit agir en eux, et par eux, en imprimant dans leur cœur les mêmes sentiments qu'il a imprimés dans celui de Jésus-Christ. Si on regardait la vie Chrétienne par cette vue, on connaîtrait aussitôt combien la Comédie y est opposée ; et il ne faudrait point de raisons pour en convaincre ceux qui seraient persuadés de ces vérités capitales de notre Religion, comme il n'en faut point pour convaincre un Chartreux instruit dans sa règle, que ces divertissements profanes lui sont défendus.

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