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148. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174

Qui méprise la vie est maître de la sienne. […] Tu n’as non plus que lui qu’une âme et qu’une vie. […] On n’y parle que de fidélité et de dévouement à son Prince, de courage pour soutenir son autorité, au prix des biens et de la vie, d’amour pour la patrie au-dessus de tous les parents, de modération, de patience dans les plus grands revers, etc. […] Ce trait ne fait pas l’éloge de Cicéron, lequel, selon les temps, bas adulateur et dangereux républicain, loue César à l’excès pendant sa vie, et se déchaîne contre lui après sa mort. […] Si Caton m’avait cru, plus juste en sa furie, Sur César expirant il eût perdu la vie.

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