Qui méprise la vie est maître de la sienne. […] Tu n’as non plus que lui qu’une âme et qu’une vie. […] On n’y parle que de fidélité et de dévouement à son Prince, de courage pour soutenir son autorité, au prix des biens et de la vie, d’amour pour la patrie au-dessus de tous les parents, de modération, de patience dans les plus grands revers, etc. […] Ce trait ne fait pas l’éloge de Cicéron, lequel, selon les temps, bas adulateur et dangereux républicain, loue César à l’excès pendant sa vie, et se déchaîne contre lui après sa mort. […] Si Caton m’avait cru, plus juste en sa furie, Sur César expirant il eût perdu la vie.