Car, comme dit justement saint Cyprien, « comment un Chrétien, auquel il n’est pas même permis de penser aux vices, pourra-t-il souffrir des représentations impures, où après avoir perdu la pudeur on s’enhardit à commettre les plus grands crimes ? […] , que pour reprendre librement les vices des plus grands Seigneurs et pour les en corriger. […] Je ne trouve donc rien que de fort bon dans le premier dessein de la Comédie, où l’on doit peindre le vice avec les plus noires, mais les plus vives couleurs, pour le faire craindre : où l’on doit mettre la vertu dans le plus beau jour, et l’élever par les plus grands Eloges pour la faire pratiquer. […] Pourquoi donc y en aura-t-il dans une Profession toute pleine d’esprit ; et qui est aujourd’hui, par les soins que tant d’habiles Gens se sont donnés, moins l’Ecole du Vice que celle de la Vertu ? […] « Ce sont des Fables dont on peut tirer des moralités fort instructives capables d’inspirer aux hommes de l’amour pour la vertu et de l’horreur pour le vice. » Ce sont les propres paroles un grand homme« Nam de fabularum, etc. »Pet.