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23. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119

Les Farceurs avec leurs gestes honteux ne corrompent-ils pas les mœurs, ne portent-ils pas à la débauche, n'entretiennent-ils as les vices ? […] Néanmoins tout le monde va aux Spectacles ; On se plaît à cette infamie publique, ou pour y reconnaître ses vices, ou pour les apprendre; on court à ce lieu infâmes, à cette école d'impureté, afin de ne faire pas moins de mal en secret, qu'on en a appris en public, et à la vue pour ainsi dire des Lois, on commet tous les crimes qui sont défendus par les Lois. […] Le dérèglement est si grand, qu'on ne se contente pas d'être chargé de ses propres vices ; on se veut encore charger dans les Spectacles des excès de tous les siècles passez. […] On s'accoutume facilement aux crimes dont on entend souvent parler: L'esprit de l'homme ayant une pente au mal, que fera-t-il s'il y est encore porté par les exemples des vices de la chair, auxquels la nature se laisse aller si aisément. […] Vous devez rejeter les Spectacles publics, parce qu'étant des occasions des vices, et ne servant qu'à corrompre les mœurs, ils sont non seulement inutiles pour nous conduire à la vie bienheureuse, mais ils sont même extrêmement nuisibles.

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