Le vice déguisé de la sorte peut s’insinuer plus aisément dans l’imagination, suborner la raison, et pénétrer jusqu’au cœur. […] ils n’oublient rien pour ennoblir le vice, ils n’épargnent rien pour le rendre heureux. […] N’est-ce pas d’accréditer le vice et de décrier la vertu ? […] Elle ne diffère de la Tragédie que par les moyens et non par la fin ; qui est d’instruire également de part et d’autre : l’une corrige par le ridicule qu’on y répand sur le vice, et l’autre par la terreur qu’on y inspire du vice. […] Ne saurait-on attaquer le vice sans attaquer la qualité ?