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17. (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171

C’est l’artifice ordinaire au vice, comme à l’erreur, qui ont intérêt de s’étayer par la division des deux puissances. […] Le vice, toujours plus fort que la loi, a su se maintenir contr’elle, &, sans pouvoir jamais la fléchir, a rendu ses coups inutiles. […] C’est la lie du vice, mêlée avec la lie du peuple. […] On riroit au nez de celui qui feroit l’éloge de leur vertu, à moins de vouloir, comme Érasme, faire, pour rire, l’apologie du vice & du libertinage. […] La vertu ne plaida jamais la cause du vice.

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