Elles se dissipent, perdent la pudeur, flattent leur vanité, & prennent les miseres de la passion pour la mesure de leurs grâces, s’aguerrissent avec le vice, se perdent en perdant les autres. Les saints Peres qui ont parlé si fortement contre l’impureté des spectacles, lors même qu’on n’y trouvoit pas cet indécent & périlleux mêlange de sexe, que diroient ils aujourd’hui de cet amas de dangers que le vice a rassemblé sur un théatre ? Que diroient ils de l’impudence, de l’irréligion & du vice qui en fait l’apologie ? […] Il n’est pas permis de peindre le vice, il faut le fuir. […] Pour les bien exprimer & les faire naître, il faut les sentir vivement le premier. 3.° Crime ; c’est se rendre vicieux pour répandre le vice.