On voit que dans les grandes villes, qui sont communément des sentines infectées par le vice, les usages et les institutions humaines, loin de rendre les citoyens plus sages et plus heureux, contribuent très souvent à les rendre insensés et misérables. […] La contagion du vice les environne de toutes parts. […] Les spectacles sont pour eux des écoles de vice, des lieux privilégiés destinés à irriter leurs passions, des écueils où leur innocence, attaquée par leurs yeux, par leurs oreilles, séduite par les maximes d’une morale lubrique et par des danses lascives, s’expose à des naufrages continuels.