On ne sera point étonné de voir, MONSEIGNEUR, votre illustre nom à la tête d’un Livre contre les Spectacles ; il y a longtemps qu’on vous voit allier les talents militaires avec les vertus Chrétiennes ; le même Seigneur, qui dans les Batailles d’Oudenarde et de Malplaquet, signala sa valeur, est compté pour un Héros du Christianisme. Ces exemples ne sont pas rares dans votre Maison ; sans recourir à l’an mille, temps où elle possédait déjà des Fiefs de l’Empire ; la France n’a-t-elle pas vu Louis Charles d’Albert votre aïeul, se dépouiller des Grandeurs humaines, pour se consacrer à la pratique des vertus Chrétiennes, après avoir donné en plusieurs occasions, des preuves singulières de ce courage héréditaire dans votre famille. […] Charles d’Albert Duc de Luynes votre Bisaïeul, que ses vertus politiques et son zèle pour les intérêts de son Maître, portèrent au plus haut degré d’élévation, et où son mérite le soutint contre les efforts de l’ambition et de l’envie. […] Mais votre modestie encore plus rare que vos vertus, ne me pardonnerait pas des louanges si bien méritées.