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30. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95

La seule décoration théâtrale dénature tout, et dépayse la vertu, qui s’y trouve totalement étrangère. […] Cet assemblage raffiné de tous les aliments de la passion, ne peut nourrir que la passion ; jamais la vertu ne portera la main sur ce fruit empoisonné, elle cesserait d’être vertu. […] C’est une espèce de capitulation qu’ils font avec la vertu. […] Ils ne joueraient pas la vertu, s’ils la pratiquaient, s’ils la connaissaient. La vertu ne souffre ni fard ni nudité ; quelle Actrice y renoncerait ?

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