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146. (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16

Qui n’eût blâmé Diogène dans son tonneau qui lui servait de maison roulante, et cependant c’était une marque de sa vertu et de sa Philosophie. […] Aussi la Comédie à la prendre dans les bornes de l’innocence et de l’honnêteté est une nue représentation des histoires passées ; et en ce sens elle n’a aucune difformité : au contraire elle peut ce semble, autant exciter à la vertu les esprits bien faits, comme la trompette guerrière émouvait le courage d’Alexandre. […] Ceux qui considèreront et pèseront mûrement ces raisons pourront supposer aussi que comme plusieurs lois dans la suite des siècles ont été abrogées et ont perdu leur vigueur, celle que les adversaires de GUILLOT-GORJU objectent, peut avoir perdu sa vertu et sa force. […] Que les Maîtres dans les Académies de la vertu, jettent sans y penser des semences dans l’esprit de la jeunesse de la Comédie et du Théâtre ? […] Pour les actions honnêtes et de la vertu, qui les pratiquerait jamais sans le plaisir qui se trouve dans la vertu.

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