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126. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Onzième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 244-249

Il atteint vingt-deux ans, est assez bien fait ; il a l’œil ardent plutôt que vif, le caractère sombre ; je crois que ses passions seront intraitables : l’amour les absorbe toutes aujourd’hui, heureusement pour un objet capable de lui faire aimer la vertu ! […] Avec tous ses attraits, & même toutes ses vertus, la belle De Liane n’égale pas ma sœur : il n’est qu’un cœur comme le tien… O mon amie ! […] Elle n’a qu’une vertu, qui nous la rend supportable, c’est d’aimer sa Nièce : elle l’aime éperdûment, mais aigrement, d’un ton toujours grondeur, pour improuver devant elle tout ce qu’elle fait, tout ce qu’elle dit, pour l’élever jusqu’au ciel, dèsqu’elle croit n’en plus être entendue.

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