Il conclut enfin, en appliquant tout ce qu’il vient de rapporter des Jeux à la Comédie, et en apostrophant son Ami : « De ces paroles de saint Thomas, lui dit-il, il vous est aisé de juger, Monsieur, que sous le nom de Jeux il comprend aussi la Comédie, quand il dit que ce relâchement de l’esprit qui est une vertu, se fait par des paroles et par des actions divertissantes. […] Ces Casuistes eussent bien mieux fait de suivre constamment et de soutenir avec courage la doctrine des Anciens, qui est fondée sur la discipline de l’Eglise et animée de son Esprit, et de réprimer par la force de la vérité la licence effrénée des Chrétiens relâchés et vicieux, que de leur montrer une voie large qui favorise leurs convoitises, et qui > par conséquent ne peut que les conduire dans le précipice par des opinions nouvelles, qui n’ont aucun fondement ni dans la doctrine de l’Eglise ni dans celle des Pères. » Et dans le chapitre 14 du même Livre : « Ces Casuistes, dit encore saint Charles, ont fait tort à la vérité ; et ils ont été trop hardis, de vouloir limiter ainsi par leurs interprétations particulières, l’obligation que les Canons imposent sans restriction aux Fidèles : ces Auteurs ont eu sans doute plus d’égard à l’usage de leurs temps qu’à la vérité et à l’esprit de l’Eglise. » Saint Charles cite ensuite le second Concile de Mâcon pour justifier ce qu’il vient de dire : « C’est, dit-il, ce que nous font comprendre ces admirables paroles du Concile de Mâcon : Que le Dimanche vos yeux et vos mains soient élevés vers Dieu DURANT TOUT LE JOUR.