Mais pour finir ce qui regarde la Comédie depuis Auguste jusqu’à Constantin ; il est certain que Térence est l’Auteur qui a été le plus estimé, et on vient de voir qu’il est plus chaste pour le temps, que tout ce qu’on oserait à présent mettre sur le Théâtre. […] Les Statuts Synodaux du Diocèse de Soissons que nous venons de citer, défendent en particulier aux Ecclésiastiques de ne point se trouver aux spectacles des Mimes, des Jongleurs et des Histrions. « Ad spectacula Mimorum, Joculatorum et Histrionum non eant. […] Mais toutes ces choses jointes aux circonstances qui accompagnent les représentations des Comédiens, forment des spectacles défendus par l’Ecriture, par les Pères, les Conciles, et les Scholastiques, comme nous venons de le voir ; et s’il était nécessaire d’y joindre les derniers Casuistes qui ne passent pas pour les plus sévères, on serait peut-être surpris de voir qu’Escobar porte l’horreur qu’il a des Comédies jusqu’à ne point approuver qu’on en souffre dans un Etat. […] , renvoie aussi à tous ces Docteurs dans la grande collection des Conciles d’Espagne qu’il vient de faire imprimer à Rome308. […] Quelque grâce et quelque force qu’ait le Discours du Père Senault, vous ne laisserez peut-être pas d’en trouver aussi dans une maxime d’un petit Livre qui vient de me tomber par hasard entre les mains.