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243. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

Je viens de lire, mon cher ami, une Brochure intitulée « Jean-Jacques Rousseau, Citoyen de Genève, à Monsieur d’Alembert, de l’Académie française &c. […] Dois-je mépriser l’Evangile parce qu’un scélérat prêche les Vertus, & qu’il pratique le vice qu’il vient de vespériser ? […] Mais je ne fais pas attention que les exemples que je viens de citer au Génevois, qui est Calviniste, sont des armes dont il voudrait se servir contre moi (mais que je redoute peu) n’adoptant pour personnes estimables que celles de sa Religion, les Vertus selon lui n’étant pratiquées que par les infâmes Disciples de Farel & de Viret. […] Pline prétend que ce sont des Grecs venus de la Phocide ; mais Méan-Marcellin soutient que c’était des habitans de Phocée, petite Ville d’Ionie dans l’Asie mineure, laquelle ils furent contraints d’abandonner pour se garantir des cruautés de Cyrus Roi de Perse.

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