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386. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155

Quel charme assez puissant, Seigneur, l’y retiendra, Qui pourra l’apaiser alors qu’il apprendra Que de ses Défenseurs, les déplorables restes Viennent d’être immolés à vos soupçons funestes ? […] D’où vient cette multitude de Dames Italiennes qui se rendent illustres de nos jours ? […] Le Théâtre est donc utile et bon par lui-même, pour tous ceux qui n’y viendront que dans l’intention d’y puiser la morale qu’il leur offre. Ceux qui n’y viennent que pour s’y faire voir, que pour y trouver des rendez-vous, que pour donner à l’Assemblée l’attention qu’ils devraient à la Pièce, ceux-là porteraient les mêmes intentions à l’Eglise ; ce n’est donc pas pour eux que le Théâtre est fait, et la scène n’est pas plus responsable que le Temple des abus qui s’y commettent.

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