C’est dans ce monument que les Dieux de la Terre Viennent en pâlissant déposer leur tonnerre ; Fastueux Mausolée où le superbe orgueil, Du plus sain des Bourbons a creusé le cercueil : Plus loin de ces vallons pour arroser la Plaine, Je vois en serpentant disparaître la Seine ; Mais quels nouveaux objets s’offrent de toutes parts ? […] quand d’un Abbé Poupin, Empruntant l’air, le ton, le geste et la figure, Tu viens en manteau court prendre place au Mercure. […] Mais quel nuage affreux vient obscurcir le jour ? Tout annonce l’horreur, je ne vois plus l’amour ; C’est Armideaa qui vient d’esprits environnée, Un poignard à la main, de serpents couronnée. […] La Palais du Destin environné d’éclairs, Sur les ailes du temps soutenu dans les airs, Descend du haut des Cieux : l’avenir y préside ; C’est lui que sur son sort vient consulter Armide.