» Or dans la pensée d’un ancien Auteur parmi les ouvrages de Saint Augustin, par les pompes du diable, on doit entendre les vanités du siècle, et tout ce qui peut exciter au-dedans de l’homme l’ambition et les mauvais désirs de la chair […] Mais si l’on avait vu l’Epître 87. de ce Saint, on verrait que ce Père a cru qu’il y avait autre chose dans les spectacles que de la vanité : Il rapporte ce que les gens du monde disent de la vie Religieuse, qui n’est à leur avis qu’un jeu. […] » Il ne s’ensuit donc pas que Saint Bernard, pour n’avoir pas souhaité plus de mal à ceux qui assistent aux Comédies, qu’une soif ardente de courir toujours après, n’y ait trouvé qu’une simple vanité, comme les défenseurs de la Comédie le prétendent. […] C’est donc pour cela que les spectacles ont été introduits, avec mille autres apprentissages de vanité, dans lesquels on trouve une espèce d’occupation bien plus pernicieuse qu’une entière oisiveté : il valait bien mieux demeurer oisif, que de s’occuper d’une manière honteuse. […] » Ce que l’on ne peut point appliquer à ce qui n’est qu’une simple vanité, ou qui ne fait qu’éloigner de la perfection chrétienne.