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13. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211

.), après avoir prié le Seigneur de détourner ses yeux, afin qu’ils ne voient point la vanité, il entre dans le détail des objets qui par nos sens, comme par autant de fenêtres, entrent dans nos âmes et y portent la mort. […] » Voilà les objets de la vanité que redoutait le Prophète. […] Tout cela n’est que vanité, dont vous devez prier Dieu avec le Prophète de détourner vos yeux : « Averte oculos meos, ne videant vanitatem. » Celui qui marche dans la voie de Dieu, n’estime, n’aime point les vanités du siècle : comment daignerait-il les regarder ? […] Aussi trop instruit par une triste expérience, le Prophète s’écrie en gémissant : Heureux qui met dans le Seigneur toute son espérance, et ne jette jamais les yeux sur les vanités, les folies, les faux biens du monde !

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