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18. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120

Un corps bien habillé ne vaut-il pas une tête bien coëffée ? […] Un bel habit ne vaut-il pas une perruque ? […] Notre Scène est aussi parfaite que celle de grecs & des romains : les Allards, les Guimards, les Salés valent bien les Batilles. […] Ces héros modernes ne valent pas mieux ; ils sont aussi vicieux, plus irréligieux, & le Christanisme dont ils font profession, les rend bien plus criminels & plus scandaleux, pour des Chrétiens qui lisent ou voient représenter leurs passions. […] Moliere est plus varié, plus fécond, plus original, plus fin : chaque bonne scène de ses pieces vaut mieux qu’une bonne fable de Lafontaine.

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