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15. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202

Tout son Théatre ne vaut pas un livre du Telemaque, il ne vaut pas l’Histoire universelle de Bossuet, l’Émile de Jean-Jacques Rousseau. […] C’est bien déprécier Horace qui vaut bien Moliere. […] Ce n’est pas par ambition ou par vanité, ce sont les sentimens plus nobles & plus purs d’un homme de génie qui se rend justice, & s’estime ce qu’il vaut. […] Il a paru bien des Comédies qui valent celles de Moliere. […] A quelques Acteurs, Auteurs ou Amateurs près, qui en sont enthousiasmés, & qui l’élévent, jusqu’aux nues, Moliere dans le public n’est estimé que ce qu’il vaut.

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