« Lorsque une fois l’on s’est accoutumé à se nourrir des vaines jouissances du monde, le goût des choses spirituelles s’amortit et s’éteint insensiblement, et bientôt on arrive à une complète ignorance des choses divines. […] D’un autre côté, plusieurs hommes illustres et vertueux se sont publiquement prononcés contre la tendance pernicieuse de ces vains amusements du monde ; et un grand nombre de personnages graves et respectables, convaincus des dangers de ces funestes plaisirs, ont cru de leur devoir d’essayer d’en détourner les hommes par tous les moyens en leur pouvoir. […] Après quelques années passagères et fugitives, une autre scène nous attend, scène imposante et terrible, où les vains plaisirs et les frivoles passe-temps, auxquels nous ajoutons aujourd’hui tant de prix, nous apparaîtront enfin ce qu’ils sont, dans leur triste et hideuse réalité, c’est-à-dire, l’abus le plus déplorable du temps et des facultés précieuses qui nous ont été départies par l’Eternel pour travailler à l’importante affaire de notre salut.