à un portefaix ; Qui a l’insigne faveur de porter la croix, signe du supplice de Jésus-Christ et l’objet de notre véritable rédemption, le sujet de notre vénération, et de tous nos respects ? […] Il y en a quelques-uns qui prennent ce dévot exercice pour un véritable exercice de piété ; mais il y en a d’autres qui ne le font que pour plaire à leurs maîtresses ; et c’est une galanterie d’une nouvelle espèce, inconnue aux autres nations. […] Toi Dieu et héros, riche fleur, rosée vivante, gouverne-nous, conduis-nous aux trônes célestes et à la véritable joie ; Toi dignité et vertu, toi le juste et le vrai, toi le saint et le bon ; Toi le Seigneur véritable et suprême, à toi soit la gloire. […] Ce jour-là on élisait l’évêque des fous, qui était porté sur les épaules des clercs, précédé d’une clochette, dans le palais épiscopal, dont toutes les portes s’ouvraient à son arrivée, soit que l’évêque véritable fût présent ou absent. […] Le prétendu prélat faisait toutes les fonctions du véritable évêque.