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35. (1665) Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de Molière « Chapitre » pp. 3-32

Mais ne m’avouera-t-on point qu’il s’y prend bien mal pour nous persuader que la véritable dévotion le fait agir, lorsqu’il traite Monsieur de Molière de démon incarné, parce qu’il a fait des pièces galantes et qu’il n’emploie pas ce beau talent que la nature lui a donné à traduire la vie des saints Pères ? […] Je le pardonne pourtant à ces consciencieux, qui reprennent par un véritable motif de dévotion, et, quoique les vers de Monsieur de Molière n’aient rien d’approchant de l’impiété, je ne saurais m’emporter contre eux, puisqu’ils n’en veulent qu’à ses écrits. […] Mais aussi, s’il m’est permis de reprendre mes maîtres, je vous ferai remarquer que vous laissâtes glisser dans votre critique quelques mots qui tenaient plutôt de l’animosité que de la véritable dévotion.

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