Si l’on veut bien examiner en critique impartial & sans préjugé, les Scènes de Corneille où il est question d’amour, & les comparer à celles de Racine qui roulent sur le même objet, on remarquera dans le premier plus d’hyperboles, de pointes, & de ce verbiage de galanterie qui étoit alors à la mode, que de véritable passion ; plus d’art que de sentiment, plus d’esprit que de génie.