Je déteste surtout le tableau qui pendant toute la Tragédie est sans cesse devant mes yeux, de deux frères qui aiment Rodogune et qui nous présentent presque à la fois des traits d’un Héroïsme manqué, et d’une véritable faiblesse. […] De tous les sujets qu’on a choisi pour en faire des Tragédies, soit dans l’Histoire, soit dans les Romans, je ne crois pas que l’on puisse en trouver un, où la passion d’amour soit plus vivement marquée qu’elle l’est dans l’Histoire véritable, qui fait le fond de la Tragédie du Comte d’Essex.