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26. (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82

Il ne peut être deshonnête de l’exercer, puisqu’il seroit absurde de dire, que la profession d’un art utile aux Mœurs & au Gouvernement est deshonorante. […] Oseroit-t-on soutenir que ce n’est pas le but de l’Auteur, qu’il ne l’a pas atteint, & que cette leçon n’est pas utile ? […] L’art du Theatre, bon en lui-même, doit être compté parmi les inventions les plus utiles à l’humanité. […] L’histoire de l’univers nous montre plus de vices chez les peuples privés de cet amusement plus utile encore qu’agréable, que partout ailleurs. […] Mais, m’objectera-t-on, Hortensius envisageoit une fin utile, c’étoit de faire triompher les loix, celle de Roscius étoit-elle moins noble ?

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