Le luxe est le corrupteur universel des mœurs, dont il nourrit, étend & perpétue la licence, des ames qu’il amolit, des esprits qu’il dégrade, des corps qu’il énerve, de la religion qu’il détruit ; des sciences sérieuses & des arts utiles, dont il éteint le goût & l’étude, pour ne s’appliquer qu’à la frivolité qui flatte le vice. […] La seule domesticité enleve un nombre infini de Laboureurs & d’Artisans pour servir le luxe, & que le luxe corrompt, dégoute des travaux utiles, & les y rend inhabiles.