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42. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239

Mais il n’importe ; cela peut être chez nous d’usage par induction et y avoir son succès ; c’est une sorte de compliment agréable aux libertins et aux Athées. […] Quoique ce Poète n’ait point écrit de Comédies, nous pouvons néanmoins l’admettre pour Juge au regard de l’usage et de l’opinion générale de son siècle touchant le Sacerdoce. […] Ils auraient donc renoncé de sang froid à la gloire d’hommes savants et sages s’ils eussent maltraité les Prêtres ; ils auraient foulé aux pieds la Religion, et l’usage de tous les pays. […] Ainsi, il est moins étonnant qu’il y eût quelquefois des Prêtres sur le Théâtre de ces Païens : le sujet de la pièce était grave alors ; et d’ailleurs l’esprit du Paganisme rend cet usage plus tolérable. […] Cet usage montre assez qu’on ne perd rien au change, que le caractère spirituel vaut bien l’autre, et pour m’exprimer ici modestement, que si la Cléricature n’efface point, elle couvre au moins le titre de Gentilhomme.

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