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164. (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16

Mais quel a été mon étonnement lorsqu’au lieu de voir mes argumens renversés, j’ai trouvé de nouvelles armes dans la réponse du Laïc, ou soi disant tel, lorsque je n’ai pu, après la lecture de cette réponse, avoir le moindre doute sur la solidité de mes objections ? […] Dans votre réponse à vous, Monsieur, on trouve les reproches répétés de mauvaise foi, d’absurdité, de mensonge et de ridicule. […] C’est là que vous paraissez vous croire invulnérable ; eh bien, Monsieur, c’est-là que j’aurai la douleur de vous trouver plus faible encore, s’il est possible, qu’en matière de théâtres. […] Vous prétendez que j’ai voulu faire des dupes, lorsque j’ai avancé que les pères y avaient dansé ; vous trouvez trop fort de faire danser des vieillards de soixante-dix et quatre-vingt ans, vous comparez avec malice les pères du concile « aux impotens que renferment les hôpitaux des deux hémisphères » et vous croyez triompher en assurant que je n’ai pas la moindre idée de la manière dont les conciles étaient composés. […] Enfin, vous trouvez moins de péril au bal masqué où j’ai dit qu’une mère ne conduisait point sa fille, et vous préférez les loges fermées au bal ordinaire.

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