Les chansons dissolues qui s’y chantent, les libertés qui s’y prennent, le peu de modestie des filles, la licence des garçons, la durée des ces divertissemens, qui quelquefois sont prolongés les jours entiers & portés dans toutes les rues par des troupes d’insensés qui les courent en sautant, la rapidité, la grossiereté, la bizarerie de leurs mouvemens, l’accablante fatigue qu’ils se donnent, les maladies qui en sont la suite, l’ivresse & la fureur dont ils paroissent agités, & celles où ils tombent en effet dans des parties de débauche & de cabaret, qui en sont inséparables, les querelles, les batteries, les juremens, les blasphèmes, qui en sont l’accompagnement ordinaire, le dérangement de leurs affaires, la cessation de leur travail, les mécontentemens domestiques, &c. […] Quelques saints Pères comparent les troupes des Acteurs ou des danseurs aux renarde que Samson rassembla, auxquels il attacha des flambeaux allumés, & qu’il lâcha dans les moissons des Philistins, où ils réduisirent tout en cendres.