C’est une femme qui trompe son mari, et se livre à un amour adultère… Cependant, un père et ses enfants, une mère et sa fille, de graves sénateurs, se plaisent à ce spectacle immoral, repaissent leurs yeux de cette scène impudique. […] Les uns éclairés de la véritable sagesse qui est la sagesse de l’Evangile, les réprouvent ; les autres, trompés par les fausses lumières d’une prudence charnelle, s’efforcent de les justifier. […] Elles comprendront que la fréquentation du Théâtre est une tentation recherchée de gaieté de cœur ; qu’il y a de la témérité, de l’orgueil et de l’impiété à se croire capable de résister, sans la Grâce, aux tentations que l’on y rencontre ; et que ce serait présomption et folie de croire que Dieu nous délivrera d’un danger auquel nous nous exposons volontairement et sans nécessité. » « Ce qui trompe bien des gens sur ce point, est qu’ils ne s’aperçoivent point des mauvaises impressions que la Comédie fait sur eux ; ce qui leur fait conclure qu’elle n’est point pour eux une tentation. […] Dans la Tragédie, les personnages avancés en âge, sont des tyrans, des usurpateurs ; dans la Comédie, des jaloux, des usuriers, des pédants, des pères insupportables, que tout le monde conspire à tromper.