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50. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50

Comme c'est la religion de Jésus-Christ qui la guide, elle suit des règles infaillibles, et pourvu qu'elle les applique avec justesse et avec fidélité, elle ne se trompe point dans ses jugements. […] Ces dieux qui t'ont flatté, ces dieux qui m'ont trompée; Ces dieux qui dans Pharsale ont mal servi Pompée, Qui la foudre à la main l'ont pu voir égorger. Ils connaîtront leur crime, et le voudront venger; Mon zèle à leur refus, aidé de sa mémoire, Te saura bien sans eux arracher la victoire. » Ce serait une fort méchante excuse à cette horrible impiété, de dire que Comélie était païenne, car cela prouve seulement qu'elle se trompait, en attribuant la divinité à des choses qui ne la possédaient pas, mais cela n'empêche pas que, supposé qu'elle leur attribuât la divinité, elle n'eût pas des sentiments effroyablement impies.

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