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41. (1725) Mr. de Moliere [article des Jugemens des savans] « Mr. de Moliere, » pp. 339-352

Voilà peut-être tout ce qu’on peut raisonnablement éxiger d’un Critique judicieux qui n’a pu refuser la justice que l’on doit à tout le monde, & qui n’a point cru devoir blâmer des qualités qui sont véritablement estimables, non seulement parce qu’elles viennent de la Nature, mais encore parce qu’elles ont été cultivées & polies par le travail & l’industrie particuliére du Poëte. […] Despréaux, qui par une prudence toute particuliére ayant commencé son portrait de son vivant, ne voulut l’achever qu’après sa mort, releve extraordinairement cette facilité merveilleuse qu’il avoit pour faire des vers, & s’adressant à lui-même, il lui dit avec une franchise des premiers siécles4, ——— Que sa fertile veine Ignore en écrivant le travail & la peine ; Qu’Apollon tient pour lui tous ses trésors ouverts Et qu’il fait à quel coin se marquent les bons Vers…..

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