imposer à l’homme un pareil repos ne serait que suspendre son travail pour lui faire porter, comme à Simon de Cyrène, la croix de Jésus-Christ jusqu’au sommet escarpé du Calvaire. Mes frères, l’arrêt qui condamne l’homme au travail n’est pas aussi terrible que, dans son intérêt personnel, le prêtre veut nous le représenter. […] Et en effet, si Dieu, dans sa sévérité, a condamné l’homme au travail, il a aussi, dans sa justice et sa bonté, mesuré ses forces. Ainsi, chaque nuit de chaque jour vient apporter au travail de chaque jour le soulagement qui lui est nécessaire, et un sommeil bienfaisant vient chaque nuit étendre sur ses membres fatigués un baume réparateur, et qui lui permettrait de continuer son travail même tous les jours. […] Ces plaisirs diffèrent suivant nos goûts, nos habitudes, le genre de notre travail et de nos occupations.