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259. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145

Fagan, un des plus zélés défenseurs des spectacles : celui-ci écrit, en 1752, que c’est au tems de Moliere, que les piéces sont devenues suffisamment bonnes pour les mœurs… Que la Comédie, telle qu’elle a été traitée par Moliere, est suffisamment bonne. […] Despreaux, l’athlête du bon goût, traite de lubriques les piéces de Quinault ; & Mr. […] Quoiqu’on veuille dire, que le Théatre ne souffre plus rien que de chaste, & que les passions y soient traitées d’une maniere plus honnête, dit Mr. le Prince de Conti, en parlant du Théatre François… Je soutiens, qu’il n’en est pas moins contraire à la vertu, & j’ose même dire, que le retranchement de ces choses immodestes, le rend beaucoup plus à craindre. […] La Réligion elle-même n’y est traitée, sur tout aujourd’hui, qu’avec indécence ; tout y est sacrifié au jeu des passions, dit encore le Comte de Valmont pag. 97 & 98.

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