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90. (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864

L’Ecriture & les Peres lui fournissent toujours ses couleurs les plus vives, & ses traits les plus pathétiques : il emprunte jusqu’au langage des Payens, pour faire sentir le danger aux Chrétiens qui s’y exposent. […] R. y joint encore de ces grands traits d’éloquence, qui ont signalé le zèle des Basiles & des Chrysostomes. […] Ensuite il prouve que la plupart des anciens anathêmes lancés contre la Comédie, portent sur des raisons communes & transcendantes, qui sont que toute Comédie est une occasion de chûte & une école de libertinage, & il soutient avec Lactance que l’élégance & la politesse qui régne aujourd’hui sur les Théâtres, ne fait que rendre plus aigus & plus pénétrans les traits qu’on y enfonce dans l’ame des spectateurs.

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