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282. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251

pourquoi n’y verrait-on pas, ou ne s’imaginerait-on pas y voir, ces changemens subits de traits & de couleurs, qui dénotent ce qui se passe dans notre intérieur ? […] Mais cette uniformité de traits, tant de phisionomies si ressemblantes, sont tout-à-fait contre la nature. […] Voici un des traits que décocha notre satirique : « On ne saurait, (dit-il) jamais faire un bon Opéra, parce que la musique ne saurait narrer, que les passions n’y sauraient être peintes dans toute l’étendue qu’elles demandent ; & que d’ailleurs elle ne saurait souvent mettre en chant les èxpressions vraiment sublimes & courageuses ».

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