Si la rubrique qui ordonnait de chanter ainsi était bien observée, cela devait faire un terrible charivari : mais ces mots in falso pourraient aussi indiquer cette espèce de musique composée de plusieurs voix qui chantent en harmonie ; ce que nous appelons en faux bourdon, et que le célèbre Gerbertae, dans son traité de la musique d’Eglise, a nommé musica falsa ; mais nous verrons par l’intimation faite au clergé lors de la suppression de la fête des fous, de chanter mélodieusement, et sans dissonance, que le chœur devait s’étudier à fausser réellement le plus qu’il était possible ; et il profitait de la permission.