/ 334
248. (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189

S’il est vrai que la meilleure piéce de Sophocle tomberoit sur notre Théatre, ce n’est point parce que nous ne nous trouverions pas du goût de ses anciens spectateurs, comme vous le dites ; mais c’est que tout excellent que soit Sophocle, nous avons eu depuis lui bien des Auteurs qui ont traité ses sujets avec une grande perfection ; c’est qu’il seroit fort difficile de le faire ressembler à lui-même dans une traduction du Grec en François : c’est enfin parce que l’Œdipe et; l’Électre de ce Poëte ne sont pas sans de grands défauts. […] Ils ne sont traités ainsi que par Catilina, qui a intérêt de les abaisser. […] 7 Le même sujet est encore traité d’une maniere plus horrible dans Euripide. […] Ceux de mes Lecteurs qui voudront être plus particulierement instruits sur l’origine et; les progrès de la danse, peuvent avoir recours au Traité de Mr. de Cahusac, dont j’ai tiré ces Anecdotes. […] Est-il étonnant que vous disiez du mal des femmes, la reconnoissance pourroit peut-être vous y engager ; savoir comment elles vous ont traité.

/ 334