On nous vante envain les sujets tragiques, c’est-à-dire tirés de l’Histoire ; je soutiens que l’Opéra-Sérieux doit les employer rarement, ou les mêler de quelque chose de fabuleux. […] Et d’ailleurs, le tragique ne peut-il pas se trouver aussi bien dans un sujet fabuleux, que dans un sujet véritable ? […] Quinault n’a-t-il pas mis des situations tragiques, déchirantes, dans Alceste, Cadmus, Armide ? […] Il s’en faut pourtant de beaucoup que les sujets de ces Poèmes tragiques soient puisés dans l’Histoire. […] On appelle Pastorale-héroïque le Drame dont le sujet est plutôt grave que simple, & dont la catastrophe est quelquefois tragique.