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188. (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238

Telle est la règle invariable de la scène tragique, et le Poète qui l’aurait violée révolterait tous les esprits : c’est un fait que je vais rendre sensible dans peu par les exemples mêmes que M. […] La cause des événements Tragiques, peut être ou personnelle ou étrangère, et celle-ci ou naturelle ou surnaturelle, c’est-à-dire, ou dans l’ordre des choses, ou dans la volonté immédiate des Dieux. […]  » Si on versait réellement une goutte de sang au Théâtre, la Scène tragique serait tout au plus le Spectacle de la grossière populace. […] Il n’est donc pas étonnant que l’amour, qui n’avait rien de commun avec le gouvernement d’Athènes, n’y fût point admis au théâtre ; et que ce même sentiment, qui est d’un si grand poids dans nos mœurs, soit devenu le premier ressort de la scène tragique Française.

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