Leurs Tragédies charmeront pourtant toujours les Spectateurs, par la seule beauté de la diction & des pensées ; par l’intrigue prise dans le fond du sujet, & par les diverses passions, qu’elles éxcitent. […] Si l’on ôtait actuellement à plusieurs Tragédies du jour la pompe qui les environne, ainsi que leurs magnifiques décorations, elles ne seraient plus qu’un corps décharné ; elles ressembleraient à ces femmes qui font peur dès qu’elles ont quitté leurs parures. […] Racine, dans sa Tragédie d’Esther, a mis en usage la règle que je recommande.