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398. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210

Toutes nos Tragédies et nos Comédies s’élèvent contre la Tyrannie et contre tous les vices qui tendent à l’oppression, tels que le zèle aveugle des Fanatiques, l’hypocrisie des Tartuffes, l’avarice des Financiers, la rapacité de leurs sous-ordres, les friponneries des suppôts subalternes de la Justice ; tout cela n’est pas propre, je crois, à aveugler le Peuple et à lui faire oublier ses Chefs, s’il a lieu de s’en plaindre : ne dirait-on pas, au contraire, qu’on ait pris à tâche d’éclairer les Chefs sur leur devoir, et le Peuple sur ses droits ?

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