» Ceux qui renoncent au monde, et qui sont vraiment touchés du désir d’être à Dieu, ne fuient-ils pas les comédies comme des écueils tres-dangereux ? […] « de prendre part à la joie de ces amants de théâtre, lors que par leurs artifices ils font réussir leurs impudiques désirs, et de se rendre criminel en se laissant toucher d’une compassion folle pour celui qui s’afflige dans la perte qu’il a faite d’une volupté pernicieuse et d’une félicite misérable. Enfin il le faut, parce qu’on ne prend point de plaisir, comme remarque le même Saint, dans les comédies, si l’on n’y est touché de ces aventures poétiques qui y sont représentées, et dont cependant on est d’autant plus touché, que l’on est moins guéri de ses passions.