Et Couvretout pour montrer combien il profite sous un tel Maître, répond à Bellami qui voudrait tirer de lui un mensonge : « Monsieur, foi de pécheur, je vous ai déjà donné ma dernière bourde ; il ne m’en reste plus qu’une pour me faire honneur, comme j’espère d’être sauvé, Monsieur. […] Polydore a d’autres boutades impies ; mais elles sont marquées d’un sceau qui empêche tout Ecrivain un peu chaste de les tirer d’où elles ont été mises de la première main. […] Il ouvre le billet qu’il a tiré pour sa vie ou pour sa mort ; il voit que ce billet est l’un des mauvais : à cet aspect, il s’écrie après quelques imprécations : « Il est noir comme l’enfer ! […] Cléora est celle qui représente La Famine ; et tout le merveilleux de son rôle aboutit à nous dire que l’enfant tétait sa mère, mais en vain : « Il tirait, il tirait toujours, et rien ne venait ; enfin il tira si fort que le sang sortit, et que j’aperçus du lait rouge sur ses lèvres ; ce qui me fit évanouir de frayeur. […] Sénèque inférieur aux Grecs en jugement leur est de beaucoup supérieur en impiété : ses héros et ses héroïnes traitent les Dieux avec une arrogance extrême : ils s’élèvent contre eux jusqu’à la fureur, sans que le Poète se mette toujours en peine de tirer raison de ces insultes.