Nous sommes tellement déchus, qu’au premier jour je serai bien assez hardi, sinon de m’essayer pour le théâtre de la République, au moins pour Feydeau ou pour le grand Opéra, Sacrarium Veneris. […] Aussi ce que l’on y va voir appartient-il à tous les théâtres. […] Une des choses qui nous paraissent avoir le plus contribué à la désertion du bon goût et à l’impatronisation du mauvais, c’est le haut prix des places aux grands théâtres. […] — Les gens âgés ne font point de pièces de théâtre : réservez-leur quelques banquettes, mais favorisez le jeune homme qui respire le feu du talent, et se grandit d’un pied, quand il voit à la scène ce que le jeu d’un grand acteur pourrait un jour ajouter à sa gloire. […] Les théâtres de pur amusement, où l’on exige moins du spectateur, sont le seul asile où il leur soit possible de pénétrer ; ils s’y réfugient.