1 » Il est donc vrai, Monseigneur, que le Pape avait un Théâtre où sa Sainteté occupait la première place, l’Empereur la seconde, et le Doge de Venise la troisième : Eh qu’y pouvait-on représenter de plus beau, de plus pur, et, si je l’ose dire, de plus profitable que les Pièces de Corneille et de Racine ? […] Que voit-on sur le Théâtre du Monde qui, à proprement parler, ne soit Comédie : et que de Personnages y fait-on, à quoi il ne manque que le nom de Tartuffe pour être les Originaux, dont celui qu’on a représenté n’est que la Copie ? […] Levesque, L’Eglise et le théâtre, Paris, Grasset, 1930] Duc : doge. […] [NDUL] Boursault a dû tirer ce renseignement de l’écrit anonyme de l’abbé d’Aubignac : Dissertation sur la condamnation des théâtres, Paris, 1666, in-12, p. 100. Le fait a été révoqué en doute, sous prétexte que, des deux documents rapportés par Baronius touchant les privilèges concédés au doge de Venise par Alexandre III, le second ne parle pas du théâtre (Bertrand de La Tour, Réflexions morales, dans ses Œuvres complètes, éd.