De là Lucain passe à la description du repas donné par Cléopatre, ce qui n’est que trop imité par le raffinement de la délicatesse, du luxe ; le ciel, la terre, la mer, le nil, ont fourni des animaux de toute espece, les mets y sont servis dans des plats d’or, on y boit du vin exquis dans des vases de pierres précieuses, les liqueurs y sont conservées dans le cristal, on y est couronné de roses, & parfumé d’essences. […] Elle prit des sandales précieuses, c’est-à-dire, foula aux pieds les richesses de la terre.